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Les conseils pour le sevrage des benzodiazépines
Un petit résumé : Ne JAMAIS stopper ces drogues brusquement ! Comme tous les sevrages des drogues légales ou illégales, les sevrages aux benzodizépines doivent être effectués très très lentement (et jamais 2 drogues en même temps si l'on vous prescrit plusieurs sortes de drogues autre que les benzos). Les diminutions ne doivent pas dépasser 10% de la dose en cours, voir 5% par palier de 15 jours à 3 semaines environ pour les personnes dépendantes. Ces diminutions peuvent encore êtres moindres en cas de difficultés ou en fin de sevrage. Les conditionnements en gouttes sont recommandés (lysanxia, valium...). Il est conseillé d'effectuer une substitution par une benzo à demi-vie longue si votre benzo actuelle est une demi-vie courte ou moyenne. Un arrêt maladie doit être accordé par le médecin pour toute la duré du sevrage et post sevrage si la victime en fait la demande (sinon : changer de médecin !). Bien que l'aide d'un médecin soit nécessaire, il ne faut jamais faire confiance à un médecin en matière de sevrage, pas plus qu'en matière de prescription d'ailleurs...
"Attention : les informations suivantes sont destinées aux personnes qui peuvent prévoir leur sevrage - si vous souffrez actuellement d'un syndrome de sevrage en raison d'une diminution trop rapide ou d'un sevrage brutal, revenez immédiatement à la dernière dose à laquelle vous vous ressentiez une bonne stabilité physique et émotionnelle. C'est impératif - ne comptez pas sur le temps pour vous débarrasser de vos symptômes, vous risquez un syndrome prolongé de sevrage aux benzodiazépines. Certains, y compris dans le corps médical, pensent que le sevrage brutal ou trop rapide peut faire gagner du temps, mais c'est une idée fausse. Non seulement le sevrage brutal est dangereux, mais il peut prolonger vos souffrances des mois ou des années durant."
Ne jamais toucher aux antidépresseurs, neuroleptiques, bêtabloquants, antihistaminiques.... lors d'un sevrage aux benzodiazépinesJe suis beaucoup plus ferme qu'eux :Les antidépresseurs, en particulier, ont les mêmes effets secondaires que le sevrage des benzos, ils ne font donc qu'aggraver les symptômes de sevrage.maintenant uniquement réservé aux activistes, mais consultable en lecture"70% des sevrages ne se passent pas trop mal, si ils sont effectués selon les méthodes Ashton ou Peart. En aucun cas, si la victime est dépendante, il ne faut suivre la méthode employée ou conseillées, par les médecins français
Devez vous aller voir un psychiatre pour le sevrage ? : la réponse du professeur Breggin
« On m’a appris depuis mon enfance a faire confiance aux médecins, beaucoup de gens disent « il faut faire confiance aux médecins, ils savent ce qu’il font » et APRES, TU APPRENDS QUE CE N’EST PAS VRAI… »
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